Construire l’après confinement…

Cet article a été rédigé en collaboration avec notre partenaire Entreprise Geohad


Bien que la mise sur pause du domaine de la construction durant le confinement au printemps 2020 n’ait pas été si long, l’effet de cet arrêt se fait de plus en plus sentir et ce, à plusieurs niveaux. Une hausse de la demande dans plusieurs secteurs de la construction, ajoutée au retard de production résultant du premier confinement, a inévitablement créé une pénurie de matériaux et des délais imprédictibles.

Pénurie de matières premières, non pas parce qu’on n’en a pas, mais parce que le secteur est incapable de produire la quantité requise dans des délais raisonnables. On a tous entendu parler de la pénurie du bois d’œuvre. Réelle ou pas, cette peur « d’en manquer » a entraîné un phénomène de stockage chez certains qui ont vidé les tablettes. De là les retards de production dans la majorité des secteurs, en plus des délais de rattrapage ainsi que la demande actuelle, qui a parfois triplé selon les secteurs. Délais plus longs, vous dites ?

Le secteur le plus affecté est celui de la construction neuve, avec sa production de masse et l’augmentation importante des prix des matériaux.  La rénovation est aussi touchée, surtout quant à ses délais de réalisation et une augmentation des coûts du matériel brut ou de finition, qui peut représenter une hausse d’environ 25 %. En parallèle, l’immobilier, autant pour la vente que l’achat de propriétés, est affecté. On parle d’augmentation de la valeur des propriétés, de surenchères, de ventes rapides, etc.

Une chose est certaine, le Québec n’était pas équipé ni préparé pour un tel changement au niveau de l’offre et la demande. Particuliers et contracteurs doivent s’armer de patience et tenter de prévoir l’imprévisible…